Le droit du divorce, contrairement à une idée reçue, est parfois d’une extrême complexité.
Cette complexité est particulièrement manifeste lorsque l’on aborde les questions de fiscalité liées au divorce.
Nous nous proposons de lister ci-dessous quelques une de ces questions, en y apportant des réponses concrètes et précises, pour savoir notamment comment déclarer une prestation compensatoire.
Ces réponses devront naturellement être actualisées par l’internaute, au fur et à mesure de l’évolution des textes.
La fiscalité indirecte de la prestation compensatoire est fonction de la manière dont cette prestation est réglée :
Prestation versée sous forme de rente : déductible et imposable.
Capital réglé sur une période < à 1 an : capital non imposable mais réduction d'impôt pour le débirentier à hauteur de 25 % du capital avec un plafond de 30 500 € soit une réduction d'impôt maximum de 25% x 30 500 = 7 625 €.
Capital réglé sur une période > 1 an déductible et imposable.
Prestation mixte: régime de la rente applicable: on déduit et impose la rente.
Abandon en usufruit à vie d'un bien immobilier: assimilable à un capital donc non déductible et non imposable. Il perd le caractère de rente prévu par 156 du CGI.
Pour plus de précisions, nous vous invitons à vous reporter aux dispositions de l'article 80 quater du Code Général des Impôts, à l'article 199 octodecies du même Code Général des Impôts.